De nos jours, la transformation numérique est au cœur de toutes les préoccupations et bouleverse notre société. Les ingénieurs en informatique sont de plus en plus recherchés pour répondre à ce besoin. Dans cet article, nous aborderons le parcours pour devenir ingénieur informatique, les débouchés professionnels ainsi que le salaire.
Les études pour devenir ingénieur informatique
Pour se former au métier d’ingénieur informatique, il existe plusieurs parcours possibles allant du diplôme universitaire aux écoles spécialisées.
Licence et Master en informatique
Pour commencer, sachez qu’une Licence en informatique (Bac+3) constitue un très bon point de départ pour appréhender les fondamentaux du domaine. Par la suite, vous pouvez poursuivre vos études en intégrant un Master en informatique (Bac+5), qui vous donnera une spécialisation dans le secteur – comme l’intelligence artificielle, la sécurité informatique ou encore le développement logiciel.
Le cursus d’école d’ingénieurs
En parallèle des formations universitaires, il est possible de rejoindre une école d’ingénieurs en informatique après le bac ou une classe préparatoire. Ces établissements proposent des cursus complet en 5 ans, avec de nombreuses possibilités de spécialisation et de stages en entreprise. Ils permettent également d’obtenir le titre d’ingénieur, reconnu et recherché par les employeurs.
Les formations courtes et alternatives
Pour ceux qui souhaitent se lancer rapidement dans la vie active, il existe des formations courtes, comme les BTS ou DUT en informatique. Bien que moins poussées que les cursus précédemment mentionnés, elles peuvent tout de même être un tremplin pour débuter une carrière professionnelle. De plus, certaines écoles spécialisées proposent également des parcours alternatifs, tels que les formations intensives en code (« coding bootcamps ») ou encore les cursus avec contrat de professionnalisation.
Le travail d’un ingénieur informatique : quelles missions ?
Dans un environnement en constante évolution, l’ingénieur informatique doit sans cesse s’adapter et innover pour répondre aux besoins de son entreprise. Ses principales missions sont :
- Analyser les besoins et les problématiques techniques : que ce soit pour mettre en place un nouveau système ou améliorer un logiciel existant, l’ingénieur doit toujours être à l’écoute des utilisateurs. Il doit également être capable d’identifier rapidement les points d’amélioration ou les dysfonctionnements potentiels.
- Concevoir et développer des solutions informatiques : en fonction des objectifs fixés et des contraintes (coûts, temps, sécurité…), l’ingénieur choisit les méthodes et les outils les mieux adaptés pour créer des applications, des logiciels ou encore des réseaux informatiques.
- Tester et valider ses réalisations : pour s’assurer de la qualité de son travail, l’ingénieur doit souvent réaliser des tests rigoureux et vérifier que les résultats obtenus sont conformes aux attentes.
- Assurer la maintenance et l’évolution du système informatique : une fois que le projet est opérationnel, il faut veiller à sa bonne marche et anticiper les éventuelles mises à jour ou améliorations nécessaires. Cela peut inclure le dépannage, la formation des utilisateurs ou encore le suivi des indicateurs de performance.
- Encadrer et coordonner une équipe technique : selon son niveau d’expérience et la taille de l’entreprise, l’ingénieur informatique peut être amené à gérer un groupe de développeurs, de techniciens ou encore de consultants spécialisés. Il doit alors assurer le bon fonctionnement de l’équipe et veiller au respect des plannings et des budgets.
L’emploi dans le secteur informatique : une demande grandissante
Le secteur du numérique est en pleine expansion, avec une demande toujours croissante en matière de nouvelles technologies et de compétences spécifiques. En conséquence, les ingénieurs informatiques ont l’avantage d’être très recherchés par les employeurs. Plusieurs options se présentent :
- Travailler en entreprise : que ce soit au sein d’une start-up, d’une PME ou d’un grand groupe, les opportunités d’embauche sont nombreuses. Les entreprises spécialisées dans le numérique, mais aussi celles ayant des besoins informatiques importants, recrutent régulièrement de nouveaux talents.
- Rejoindre une équipe projet chez un prestataire : les sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) et les cabinets de conseil sont également friands d’ingénieurs pour accompagner leurs clients dans la réalisation de projets complexes ou novateurs.
- Créer sa propre start-up : si vous avez l’âme d’un entrepreneur et que vous souhaitez développer votre propre idée de business, pourquoi ne pas tenter l’aventure ? L’écosystème des startups est très dynamique dans le secteur de l’informatique, avec de nombreux dispositifs d’aide à la création d’entreprise.
- Enseigner et transmettre son savoir : pour ceux qui souhaitent conjuguer passion de l’informatique et vocation pédagogique, il est possible de se tourner vers l’enseignement supérieur ou la formation professionnelle continue.
Salaire d’un ingénieur informatique : à quoi s’attendre ?
Le salaire d’un ingénieur informatique varie en fonction de plusieurs critères, tels que son niveau d’études, son expérience, sa spécialité et bien sûr le secteur d’activité dans lequel il travaille. Ainsi, il est difficile de donner une estimation précise du salaire moyen dans ce domaine. Toutefois, voici quelques indicateurs pour vous donner une idée :
- Un jeune diplômé peut s’attendre à percevoir un salaire annuel brut compris entre 36 000 € et 42 000 €, selon son niveau d’études et sa spécialisation.
- Après quelques années d’expérience, le salaire moyen d’un ingénieur informatique se situe aux alentours de 45 000 € à 55 000 € bruts par an.
- En fin de carrière, avec une solide expertise et des responsabilités managériales, l’ingénieur informatique peut espérer toucher jusqu’à 80 000 € voire 100 000 € bruts annuels.
Notez que ces montants sont donnés à titre indicatif et peuvent varier en fonction du marché et des spécificités de chaque poste. De plus, il est important de prendre en compte les avantages annexes tels que les primes, les actions ou encore les éventuels dispositifs d’intéressement et de participation.